Magali |
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Fadas | Biographie | |
| "Une partie
de ma démarche
a été influencée par des cours d’Art-Communication-Langage
dispensés à l’Université de Nice, et s’inscrit
dans une volonté de parler d’une société de
consommation d’images, d’objets et …de médicaments
!
Mes préoccupations tournent autour de la communication (par l’apparence) qui m’apparaît comme un remède à notre peur de disparaître, et au malaise identitaire dont nous souffrons tous. Tous les phénomènes sociologiques actuels m’interpellent, tout y passe : le syndrome de Peter Pan, la Jet Set, la mode, le complexe de Cendrillon, les anges, le star système, la non-communication (internet…), et la consommation excessive de « pilules du bonheur »… J’observe notre monde : tout est message. Envoyer des messages en consommant certains médicaments, véhiculerait donc une part de notre identité et participerait alors à notre image de marque… Consommer c’est communiquer, « faire savoir » aux autres ce que l’on aspire à être. Une partie de mon travail est orientée vers le détournement d’emballages de médicaments et des notices adjointes dans les «boîtes à miracles »…. Quand je peins, je veux figer une impression, un moment, et les changer en souvenirs impérissables, qui survivront sous la forme d’une image. Je cherche à anticiper la trace, en prévoyant la perte. Quand l’œuvre est achevée, la trace qui demeure est celle d’une catastrophe n’ayant pas eu lieu, celle d’un malheur qui tarderait à venir. C’est dans cette optique que je peins mon chien (ni hommage ni deuil) : « Sésame, celui qui ouvre ». A ceux qui souriraient de voir tout un message pictural s’articuler autour de la consommation de médicaments et d’un animal de compagnie, j’aimerais dire qu’il va de soi qu’à travers mon chien, je parle aussi de ceux qui m’accompagnent, qui m’accompagneront… même si je ne les connais pas encore… Mes tableaux sont des miroirs de toile et de couleurs qui témoigneront
de ce qui fut et qui ne sera plus jamais exactement pareil (même
si cette chose peinte existe encore)." L’image parfaite, lisse et tranquille de Magali Fadas n’est
rien de la réalité. Sa conscience est active, en perpétuel
cheminement et interrogations. Mathilde Allibe Après avoir suivi des cours de communication et language, Magali
Fadas, oriente sa démarche sur l'univers de la société de
consommation d'images et d'objets. Société de communication,
société de consommateurs de médicaments, d’images
et d’apparats ; Son travail sur le mal à l'être, appat-rance, la recherche de soi l'a poussée à se formerà l'Art-thérapie, l'idée que l'Art n'est pas le privilège de très peu ou des fous mais qu'il est intimement lié à notre société que d'objet de message l'on peut passser à sujet d'image fixée. Pulsion de vie créatrice, l'instant d'éternité dans le défilé de nos images et d'objets. Dans cette société de l'évanescence de la naissance, de ce qui s'évapore Magali fixe en anticipant la perte, elle empreinte la trace. Entre fugacité vouée au deuil et infini. Angélique Richard (Extraits du site Internet de l'artiste) |