Né en 1953 en Belgique, Olivier Steinert passe une partie de son enfance au Congo où la richesse et la beauté du vivant le poussent à une observation indélébile des formes et des couleurs qui marqueront son œuvre.
Olivier manie le crayon et le pinceau dès l’enfance. Mais c’est entre 1976 et 1981, alors élève ingénieur en Belgique puis aux Pays-Bas que sa peinture prend un caractère plus affirmé. Géométrie et mathématiques lui donnent le pouvoir de distiller l’essence de ce qui le fascine dans le vivant. Il adopte la gouache afin de séparer le motif créé en cellules, chacune remplie de sa propre couleur.
Cette technique se prête à la reproduction par sérigraphie et l’artiste approche la maison Schleiper à Bruxelles qui s’engage à reproduire un certain nombre de ses créations en série limitée. Très vite le style prend forme : l’objet se veut « vivant ». Il lui faut davantage de volume et de couleur. Le fond doit être noir afin de le faire ressortir. Les gouaches fluorescentes et peintures métalliques sont mélangées aux dosages des dégradés. Après quelques années pendant lesquelles ses œuvres se vendent dans de nombreux pays, les contraintes techniques et les aléas de la reproduction limitent l’évolution de la création.
Au terme d’une carrière d’informaticien, la peinture redevient la préoccupation première d’Olivier Steinert, désormais établi dans le sud de la France. Cette fois les pixels remplacent la gouache et la puissance de l’ordinateur lui permet de poursuivre l’œuvre interrompue. Celle-ci, nourrie par de nouveaux paysages avec une profusion de lumières, de couleurs et de formes, gagne en précision et en contraste. Les nouvelles techniques d’impression d’art comme la Digigraphie / giclée lui ouvrent de nouvelles perpectives pour une peinture, plus vivante que jamais.