A l’occasion de la Saint-Blaise, l'Artothèque l'Art
Tisse propose une exposition sur les Super héros vus par
les artistes Moya, Champollion, Thomassin, Azat, LLorca, Chevais.
De l'avatar de Moya aux créatures virtuelles d’Azat
en passant par un clin d'œil de Véronique Champollion
ou les mises en scène et en images de Benjamin Thomassin,
c'est une expo vitaminée dotée de « superpouvoirs » qui
attend le public à la Salle Saint-Esprit.
Que représentent les Super Héros aujourd’hui
? Selon Benjamin Thomassin commissaire de l’exposition pour
l’Art Tisse et plasticien lui-même, « les super-héros,
loin de se contenter d'avoir accompagné nos rêves
infantiles, nourrissent nos fantasmes actuels. Justiciers dont
nous pouvons nous interroger sur la légitimité de
leur pouvoir, surhommes et humains, super-flics et détenteurs
exclusifs de l'action et du spectacle, ils confisquent aussi nos
aspirations à prendre en charge notre destin, à dépasser
nos faiblesses et nos impuissances. »
Comme il l’explique, l'exposition relatera le regard qu'à travers
eux nous pouvons poser sur nous-mêmes. Mais aussi l'idée
d'une projection de soi-même à l'intérieur
de ce qu'ils incarnent.
Ainsi le plasticien niçois Patrick Moya, par son travail
pictural mêlant peinture et graphisme numérique, nous
proposera l'avènement d'un surmoi protecteur virtuel, aux
ailes d'ange, créé pour Second Life, et créateur
modelant son environnement selon son bon vouloir, les îles
Moya.
Véronique Champollion, plasticienne d'Antibes, nous interrogera
sur nos raisons de respecter ou ne pas respecter les règles.
L'artiste numérique Azat, qui vit et travaille à Marseille,
s'intéressera par ses photomontages, aux connexions mystiques
et symboliques que le thème offre en résonance.
Laurence Llorca, illustratrice de 32 ans, par ses dessins plus
ou moins narratifs, nous projettera dans un regard lié à l'enfance,
inventant un super-héros cocasse au milieu d'une foule inhabituelle.
Et Marc Chevais, monteur et vidéaste de 33 ans, nous plongera
par le biais des fragments d'un voyage immobile, dans les pérégrinations
mentales et métaphysiques d'un post super-héros.
Enfin les peintures et installations de Benjamin Thomassin, 32
ans, quant à elles traiteront en majorité des aspects
idéologiques liés au sujet.
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