Place des Arcades on peut découvrir
« Testa », le titan de Maurice
Maubert comme enterré dans le sol jusqu’au
menton…
Maurice Maubert
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"Testa est une tête géante de la famille
des Titans.
Il est à la fois ici et ailleurs.
C’est une présence méditative, intériorisée,
qui interpelle le monde extérieur autour de lui.
Testa est là.
A chacun d’imaginer s’il est tombé du ciel ou s’il
surgit de la terre… "
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Au dessus-de sa tête,
les guirlandes de "Clothos"
de Louis Dollé,
personnages de papier journal vierge, évoluent dans les airs
comme en quête d’une histoire encore à écrire.
Louis Dollé
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" Pour « VSA 12/21 », j’ai
choisi d’illustrer le Présent.
Mes personnage portent le nom de la Parque du Présent, dans
le mythe des trois Parques : Clotho. Celle-ci est chargée de
dénouer les fils emmêlés du destin tandis que
les deux autres tiennent l’écheveau ou en coupent les
fils…
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Louis Dollé |
Clotho est donc la plus
joyeuse, c’est-elle qui donne un sens à la vie.
Mes Clothos jouent avec le fil du destin qui les supporte, dansent
dans les airs légers comme des anges…
Que serait une corde sans un poids pour peser dessus ?
Les Clothos sont en papier journal vierge enduit d’huile de
lin et vernis à la résine de pin (recette du vernis
Van Eyck).
Les cordes sont de chanvre ou de lin.
Elles forment un triangle isocèle, dont la flèche désigne
naturellement le couchant…" |
"Au centre du mur
se trouve un grand poster de 2m de long.
C’est un montage de photos où les multiples fenêtres
du quartier de Garbejaïre forment la trame du fond, tandis que
les visages des enfants d’une école de Sophia Antipolis
permettent d’écrire le mot « MEJANE ». (milieu).
Les poèmes sont rédigés par les enfants de la
classe de CM1/CM2 de Mme Vinot de l’école primaire du
Haut-Sartoux (boutons verts) et par un écrivain de Valbonne,
Janny Lumeau (bouton bleu).
Chaque fenêtre est un carré de 30x30cm qui s’ouvre
comme un calendrier de l’avent.
Des haut-parleurs diffusent de courtes séquences sonores, incomplètes
comme les extraits de poèmes . |
Salle Saint-Esprit, un mur
de fenêtres sonores s'ouvrant chacune sur un poème laisse
échapper comme autant de bribes de dialogue
Isabelle Chemin, Jeanny Lumeau, Cyril Alméras et la classe
de CM1/CM2 de Mme Vinot de l'Ecole Sartoux |
L’ensemble de ce travail traite de la fugacité
des informations poétiques que nous pouvons capter dans la ville.
Il n’y a pas de suite dans ces 20 poèmes, mais une densité
extrême, comme des « flashes » d’information
que l’on capterait plus ou moins bien selon son humeur, sa disponibilité,
son tempérament…
Cette exposition pu être réalisée grâce à
l'aide de :
Cyril Alméras, pour la création du montage photographique
;
Janny Lumeau, écrivain, pour les poèmes
La classe de CM1-CM2 de Mme Vinot du Haut-Sartoux ;
Guido Hübner, compositeur pour la création sonore." |
"Pour cette installation
illustrant les liens entre le 12ème et le 21ème siècle,
j'ai choisi de présenter mes têtes de pierres d'ocre
sous un angle particulier.
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Eric
Béridon présente ses têtes de
pierre aux transformations inattendues.
Eric Béridon |
Les faire vibrer sur leur tige et les associer à
une ambiance sonore faite de paroles et de sons urbains, signifie pour
moi confronter l'esprit d'éternité de la pierre, à
cette agitation humaine générée par la présence
de la technopole de Sophia Antipolis.
Comme si le silence du passé entrait en résonance - à
ses risques et périls - avec le tumulte du présent…" |
Un éléphant
surgit du mur traqué par des souris d'un nouveau genre.
Thierry Boussard |
"En tant que plasticien habité par la symbolique de l'éléphant,
devenu ma thématique, j'ai voulu travailler la matière
pour cette installation. L'idée de cette confrontation m'est
venue en réfléchissant sur les relations entre ce village
né autour de son abbaye du 12ème siècle et cette
technopole néo 20ème qui se poursuit au 21ème
siècle, et croît et encercle Valbonne…
Les souris d'ordinateur, en s'inspirant du joueur de flûte de
Hamelin, incarnent ces nouvelles technologies qui partent à
l'assaut d'un monde ancien, chargé d'histoire, symbolisé
par le primitivisme de l'éléphant."
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Jacques Vairé
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"La Bella Donna
est née de bois de récupération domestique glané
au fil de mes pérégrinations à Nice ou dans la
région.
Elle est constituée de bois de charpente de maison, de pieds
de tables ou de chaises, de fragments de portes d’armoires…
C’est un totem femme qui est pour moi source de vie, d’amour,
de création…
Comme tous mes totems, la Bella Donna est simplement collée
et chevillée sans intervention autre de ma part."
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Lorenzo Biagi |
En plein air, les « gardiennes
» et « palabres », totems en bois de
Lorenzo Biagi, sont rassemblés
comme autant de commères ou d’hommes d’affaires.
Tandis que la Bella Donna, trône, sereine, devant la salle Saint-Esprit.
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"Ce lieu, la Place, marque le passage du passé
au futur. La Place est le Présent où les gens peuvent
se rencontrer, se croiser, s'interpeller, discuter...
Une Place de forme trapézoïdale avec cinq ouverture
vers l'extérieur débouchant sur d'hypothétiques
ruelles...
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Sur le Pré : Une place
moyennageuse et futuriste se dresse comme en écho aux places
Méjane et des Arcades.
Lucie Bitunjac
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Des panneaux verticaux s'élevant à la
croisée de ces ruelles, signifiant l'architecture...
L'idée d'une Place et non sa scrupuleuse reproduction...
Comme un décor esquissé de théâtre où
chacun est libre d'imaginer son propre aménagement idéal." |
"Le premier aspect de ce projet a
été un travail hebdomadaire de lecture et d'expression
écrite sur l'histoire de Valbonne du 12ème au 21ème
siècle, mené dans la bibliothèque de l'Ecole.
Le deuxième axe a consisté à sensibiliser les enfants
à la protection et au respect de leur environnement : ils ont
embelli leur cadre scolaire en ramassant des cailloux près du
terrain de sports de l'Ecole, dans un geste écologique.
Le troisième axe est celui d'une démarche artistique en
trois étapes :
d'abord la manipulation de matériaux d'expression spontanée
comme la pâte à modeler;
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Au sol, les enfants de la classe
de CE1/CE2 de l’Ecole Primaire
de l’Ile Verte ont dessiné formes et
mots à l’aide des cailloux ramassés aux alentours
de leur école, dans la grande tradition du land art.
Classe de CE1/CE2 Mme Alexe, Ile Verte |
puis la découverte de l'Art
Concret avec toutes les tendances de l'art abstrait géométrique
(cercles, carrés, droites, surfaces délimitées
par ces figures…), ainsi qu'une initiation au Land Art (Andy
Goldsworthy);
enfin l'expression de leur propre imaginaire avec pour récompense
la réalisation finale d'une œuvre collective.
De cet apparent amoncellement de cailloux se dégagent en effet
des éléments précis: le titre, VSA 12/21, encadré
d'un chevalier armé et d'une fusée ; une farandole réalisée
à l'aide du gabarit du corps des enfants qui semble s'échapper
des ruelles de la Place voisine…" |
Dans le hall de
l’Hôtel de ville, le plasticien Rémy
Tassou présente une sélection de ses
dernières œuvres Cybertrash
Tassou |
Tassou définit son travail
par le concept "cybertrash".
Afin de créer des sculptures murales sophistiquées,
des totems aux structures puissantes, il s’empare de composants industriels
naguère assemblés par les seules exigences des processus
fonctionnels.
Il en fait jouer les relations plastiques, il en met à jour
l’évidence esthétique et constitue ainsi la mémoire
lumineuse d’une cybernétique vouée à l’obsolescence
à peine élaborée.
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A Garbejaire où
se dérouleront la plupart des spectacles de rue du Printemps
en fan’ARTS, les artistes proposent du 7 au 10 avril animations
et performances. Ainsi, place Méjane, sous la direction de
Lorenzo Biagi, un atelier
d’initiation à la sculpture sur bois
accueille les jeunes les mercredi 7, vendredi 9 et samedi 10 avril.
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Gravures routières
Art's Fact
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Le samedi 10, l’art est entre les mains de l’association
Art’s Fact.
Tout commence à 16h30 avec la performance «
gravures routières » devant la MJC.
Il s’agit de réaliser une œuvre d’art à
l’aide des pneus des véhicules circulant sur une toile
enduite de peinture lavable à l’eau.
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A 20h, Mitou Allanche et Inga Sterner
d’ Art’s Fact proposent une
chorégraphie mêlant danse et arts plastiques
devant le Centre de Vie.
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Sur les deux sites, au village le
vendredi 9 à l’heure du marché, et à Garbejaire,
le samedi 10 à l’heure où le quartier s'anime
une dessinatrice (Nicola Powys)
et une photographe (Chrystelle Chary)
vont croquer le portrait des habitants de la commune sur papier fusain
grand format et à la chambre, sous le titre «
Portrait… pour trait » .
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Portrait...
pour trait
Nicola Powys et Chrystelle Chary |
Les 27 enfants de la
classe de CM2 de l'Ecole de l'Ile Verte, ont réalisé
avec l'artiste SAD et leur institutrice Claude Brun, cette banderole
de 10m de long et 2m de large qui donne le coup d'envoi des manifestations
"VSA 12/21" pour le Printemps en fanf'Arts.
Grâce aux conseils éclairés de l'artiste abstraite
dont l'atelier se trouve au cœur du village de Valbonne, les
élèves ont pu exprimer leur sens créatif sur
de la vraie toile avec tout le matériel utilisé par
les peintres professionnels. |
Place Méjane, une banderole
de plusieurs mètres de long réalisée par la classe
de CM2 de l’Ile Verte lors d’un atelier
artistique avec l’artiste SAD
met en couleur et en forme le titre de la manifestation.
Classe de CM2 de l'Ile Verte, Mme Brun et SAD |
Alors, merci à Lucas, Chloé, Sarah,
Thibaut, Aurore, Eléanore, Emilie, Manon, Laura, Malo, Florent,
Victor, Bérénice, Loïc, Sofia, Théo, Marion,
Lauriane, Mattéo, Bianca, David, Mélodie, Laura B.,
Sophie, Charlotte, Benjamin, et Aurélie.
l
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"Ce projet d’écriture
sur le bus navette symbolise le relais entre Garbejaire et le village
de Valbonne à l’aide de deux langages de communication
novateurs pour leur époque :
Le français (qui remplace le latin) au 12ème siècle
; le langage texto pour le 21ème siècle.
Ces mots sont illustrés par des calligraphies appropriées
: gothiques ou phonétiques.
Par exemple pour le langage texto:
BJR bonjour
Cva b1 ? Ca va bien ?
GT en tr1 2penC a toi J’étais en train de penser à
toi
Kestufe ? Qu’est-ce que tu fais ?
G envi 2 te voir J’ai envie de te voir
RE Je suis de retour
T la + b’L Tu es la plus belle
TFRV 100 Tu es effervescent
Etc, etc. |
Enfin le bus gratuit servant
de navette entre les lieux, nommé «
graffi-free bus » fait lui aussi l'objet d'une
œuvre d'art grâce au talent de l’artiste
Margaret Michel et l'aide des
membres du "Café Causette"
,
Le Bus de Margaret Michel |
Pour le langage gothique, j’ai choisi les premiers vers du
Roman de la Rose de Guillaume de Lorris :
Ci commence li romanz de la rose Ici commence le roman de la rose
Maintes genz cuident qu’en songeN’ait se table non et
mençonge.Mais on puet tel songe songierQui ne sont mie mençongier
Nombreux sont ceux qui s’imaginent que dans les rêves
il n’y a que fables et mensonges.Pourtant, il est possible
de faire des rêves qui ne soient pas mensongers, mais qui
par la suite se vérifient tout à fait."
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